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Vivre (au mieux) avec une douleur chronique (qui essaie de me gâcher la vie)
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3 février 2016

L'instruction en famille : le travail

Alors je continue ma petite histoire sur l'instruction à domicile. 

      

    Donc une fois que toutes les démarches sont effectuées, que vous avez choisi quel programme vous allez suivre, y plus qu'à! 

      

    Pour le pirate, j'ai opté de suivre de loin en loin le programme, grâce à la méthode Montessori. Cette méthode convient parfaitement à notre style de vie, et c'était donc logique pour moi. 

      

    Pour le travail, vu qu'il est en CE1, notre façon de fonctionner a changé, vu qu'il n'y a pas l'apprentissages de toutes les bases, mais plutôt une continuité de cet apprentissage. 

      

    Le matin : nous travaillons environ 1 heure, pendant laquelle nous lisons, faisons les dictées de mots, et les révisions. C'est à dire que nous reprenons le thème abordé la veille. 

      

    L'après-midi : C'est 2 heures de travail. Nous continuons les leçons, ou en commençons d'autres. 

      

    Les deux plus grosses matières sont le français et les maths, évidemment, et ensuite je compose suivant les jours et nos envie, avec l'anglais, l'histoire, la géo, les sciences et les divers. 

      

    En Français et Maths, je suis bêtement les leçons. Sachant que contrairement à ce que tout le monde pense, ce n'est pas du tout plus aisé pour lui. Déjà parce qu'il ne va pas inventer ce qu'il    n'a pas appris, et ensuite, en maths, ne voyant pas l'utilité d'apprendre à poser des opérations diverses, c'est assez compliqué. 

      

    On m'a conseillé de ne pas insister sur ce point, mais je préfère quand même qu'il puisse poser correctement une opération. D'accord, d'un coup d'oeil il sait le résultat puisque le calcul mental    est son fort, mais bon je pense qu'il est important de savoir le faire quand même. 

      

    Donc là ça roule, après bien des difficultés en CP, là ça roule, et c'est vrai qu'en maths, il n'y a aucune pression, rien..on avance, on avance. 

      

    En Français, il est aussi très doué, lit de façon très fluide, et a un nombreux vocabulaire, donc aucune difficulté. 

      

    Il n'adhère pas plus que ça à l'Anglais, et le reste, il suit sans broncher. 

      

    Etant fan d'Histoire, il est vrai que j'extrapole beaucoup les leçons. Par exemple, sur la Préhistoire, j'ai bien élargi le sujet, et à l'aide de livres, de son âge, on a bouclé cette partie    entièrement. 

      

    Normalement dans son livre de classe, les leçons passent ensuite aux chevaliers, mais moi je vais faire une pause Gaulois avec lui. 

      

    C'est ce qu'il est bien, dans ce système d'instruction, c'est qu'on a quartier libre, tant qu'il y a un réel travail derrière; et qu'à 16 ans, il soit au niveau. 

      

    Là, vu que nous allons à Istanbul dans 15 jours, je vais lui faire une petite leçon sur le sujet, très vague évidemment, mais qu'il sache ce qu'il visite et s'y intéresse plus. 

      

    J'ai, ceci dit, toujours fonctionné ainsi, j'ai pas attendu l'école pour leur expliquer l'histoire de ce qu'on voyait, c'est ainsi je pense qu'on apprend aussi..tout n'est pas dans les livres. 

      

    J'avoue qu'on travaille beaucoup moins que prévu, et beaucoup moins qu'avant. Tout simplement, parce que vu qu'il est tout seul avec moi, il n'a pas de distractions pendant ces heures-là, et du    coup, ingurgite une masse d'infos en peu de temps. En plus, l'an dernier nous avons avancé beaucoup trop vite, et du coup, arrivés en Avril, on tournait en rond petit patapon. 

      

    Le travail seul face à son instructeur est bien plus intense et efficace, donc je ne me vois pas le faire bosser 6 heures par jour. 

      

    Et de plus, c'est largement suffisant, il apprend parfaitement bien, retiens bien; donc je pense qu'on a trouvé notre rythme. 

      

    Il ne faut oublier tous les petits à-côté sur lesquels on pourrait passer : les cahiers sont parfaitement tenus, je lui apprends des poésies, des chansons, je lui lis des contes étrangers dont    j'avoue aussi être une grande fan, mais pas que. Il lit des Monsieur Madame, des T'choupi qui sont très pratiques quand on commence la lecture... 

      

    Ca n'a pas coulé de source, en CP j'ai pataugé au début, je ne le faisais pas assez pratiquer et du coup, l'ensemble était fragile. Et puis au fur et à mesure, j'ai compris comment il    fonctionnait, j'ai compris qu'il y avait des incontournables dans certaines méthodes, et c'est une chance pour lui (ou peut-être pas) mais je ne ménage jamais ma peine, suis très rigoureuse et je vais toujours au bout, donc du coup, le pauvre n'a pas d'autres choix que de suivre. 

      

    Et ça roule, c'est au carré. On sait par quoi on commence, à partir du moment où on ouvre les livres, on travaille; il n'y a pas de maman et de pirate, il y a une instructrice et son élève. 

      

    J'ai un liberté inouïe d'apprentissage et j'en profite largement, j'ai envie de lui montrer pleins de choses, je suis main dans la main avec lui, et je n'ai aucun doute sur notre choix    d'instruction; j'ai entièrement confiance en lui, et surtout en moi, pour l'amener vers la vie qu'il aura choisie. Je suis en contact avec une maman qui ne suit que le programme, qui ne dévie pas    d'un pouce et je trouve ça fort dommage; mais après chacun sa méthode, l'essentiel est que ça fonctionne. Elle ne se sent pas capable de lui apprendre plus, et a besoin du support scolaire pour    se rassurer, donc bon, autant qu'elle fasse comme ça. Et son petit n'est pas du tout moins instruit que mon garçon. 

      

    Mais bon sachez que tant que votre enfant sait lire et écrire à 16 ans, et a certaines bases, après le reste, c'est vous qui voyez. 

      

    Rendez-vous dans 9 ans, pour mon pirate. J'y retourne, j'ai du pain sur la planche! 

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