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Vivre (au mieux) avec une douleur chronique (qui essaie de me gâcher la vie)
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10 mai 2016

Faut vraiment être mal fagotée...ou comment montrer la lune en plein soleil.

[ Check douleur : Il va être rapide cette semaine, car ça va bien. Je suis la première stupéfaite. Je suis en train de diminuer pour enfin ôter tout à fait un médicament, le Lyrica, et je n'ai pas plus mal, contrairement à ce que je m'attendais. Le centre douleur m'a fait une ordonnance pour commencer un autre traitement, dans le but de diminuer au  maximum le Tramadol; mais c'est un anti-dépresseur, et même si à ces doses là, il n'a pas cet effet, ça me fait un peu peur d'entrer dans ce monde. D'autant que je n'ai absolument pas besoin d'anti-dépresseur, n'étant pas du tout dépréssurisée. Eheh.

Bref, le long week-end dernier, j'ai barbecuté, j'ai squatté un banc de bois face à un grand feu pendant des heures, j'ai dormi tard, j'ai sexé avec Crunch, j'ai nagé à la pistoche (oldschool années 80), et en ce début de semaine, je n'ai pas plus mal que ça. Je ne sais pas alors. Si c'est parce que je suis dans une bonne période de mood et que du coup, je prends plus mes douleurs par dessus la jambe (c'est le cas de le dire), ou si tout ça se répare gentiment. A suivre à la prochaine IRM. Indice douleur : jambe 4 / dos 4 aussi. ]

Et pendant que le soleil repointe ses rayons....

La semaine dernière c' était la semaine de la jupe. A la mi-saison, quand il ne fait pas assez chaud, mais pas trop froid non plus, j 'arbore quelques jupes plus ou moins longues. J'aime les jupes longues, elles vont avec tout, et font office de couvre jambe si besoin, en cas de petits frimas, sans besoin de collants. 

La semaine passée donc, je décide de sortir de ma garde-robe une de mes jupettes, très longue ma foi, car elle m'arrive en dessous des chevilles. Si je mets des chaussures plates, elle traine par terre, c'est dire si elle ne fait pas semblant.( Elle est taillée ainsi, je suis de taille moyenne, donc ce n'est pas parce que je suis rase-motte.) 

Je choisis donc de l'associer à des tous petits talons d'environ 3 cm, histoire de ne pas ramasser toutes les crottes de chien des trottoirs du Sud. 

Me voici bijoutée, chapeautée, et prête à affronter le monde. Bon en guise de monde, pas grand chose, car j'allais juste récupérer un colis à Cora. Très intéressant quoi, comme sortie. 

Colis en main, je décide d'aller faire un petit tour en ville, histoire de profiter encore des léchouilles ensoleillées et surtout d'aller chercher un gros paquet pour l'anniversaire d'une amie. Vu que comme beaucoup de centres-ville, celui ci est mal fichu niveau parking, me voici à descendre en sous-sol, pour garer Jeanine. 

Bref, j'accélère. 

Après mon petit tour fort sympathique, me voici les bras chargés du gros cadeau, qui j'espère plaira à sa destinataire, car je galère, il est super large et haut. 

Je repère tant bien que mal, le parking, me souviens  d'un coup que ma voiture est en bas. Damned! Ca ne va pas faire mon affaire ça! 

Car ce parking en sous-sol est en bas, donc, sur les berges du Gardon (une rivière) et n'est donc pas clos. Tout le monde y a accès, que ce soit à pieds, ou en voiture, et pour y descendre, il faut passer par un étroit escalier, assez haut, en ferraille toute rouillée, en plus. 

Le bonheur quand on a les bras écartelée par un bout de carton qui pèse un Crunch qui dort. (Car je ne sais pas vous les filles, mais quand mon amoureux dort, pour le faire bouger s'il ne veut pas - donc s'il n'est pas réveillé- c' est mission impossible.)

Je tente quand même ma chance, me mets de biais, car ça va mieux passer dans ce sens, crois-je. Eh non, je reste bloquée à la première marche. Je réfléchis coincée là-haut, la dégaine lamentable et l'oeil dépité.

Et là, j'ai l'idée du siècle. Je lève les bras bien haut, passe le gros paquet au dessus de ma tête, et aborde la descente, ma foi fort périlleuse, bras tendus, souffle court, et sueur en prime qui coule partout. 

Sauf que je n'avais pas anticipé une chose : cette salouperie de jupe longue. Qui a eu l'excellent choix de commencer à glisser tout doucement le long de mon ventre, dont le gras ne sert à rien pour le coup car il ne retient pas le tissu, et se diriger gentiment vers mon dessous menaçant à tout instant de laisser paraître au grand jour, mes doux attributs. 

Panique à bord.  Je jette un oeil alentour, et le parking est bondé bien sûr. Je me depêche tant que je peux. 

Et là, j'ai une double bonne idée, l'idée du millénaire donc.  Parce que dans la précipitation  pour ne pas qu'on voit ma culotte, j'ai  enchaîné les marches et largement piétiné ma jupe longue, mais très longue - cette même jupe qui menaçait de tomber à tout instant. 

Musique de la quatrième dimension...Tulululu..lululu....

Marcher sur sa jupe déjà, c'est pas top. Mais marcher dessus dans un escalier pourri avec un énorme carton dans les bras, c'est à coups sûrs, la meilleure manière de se retrouver les quatre fers en l'air, où plutôt les deux fesses à l'air, complètement avachie sur le-dit carton. 

Il a amorti ma chute dans la plus grande dignité. Mais n'a rien pu faire pour ma pauvre jupe beige qui s'est retrouvée prise entre mes genoux, et m'a fait chuter la tête la première sur le carton.  Donc le buste appuyé dessus et les fesses complètement relevées par dessus le tout. La classe quoi. 

Ouf, j'avais mis un joli shorty  dentelle ce jour là, ça aurait pu être pire...

Et dire que j'avais été récupéré le cadeau pour dépanner une amie, pour une de ses amies à elle...Il y a des jours, hein...

 

Pour info, voici la maléfique, un jour de printemps à Tossé del Mar en Espagne.

219bi

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